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Le dresseur efficace est celui qui comprend bien ses chevaux, c.-à-d. leur perception de l'environnement, leurs motivations et leur manière d'apprendre. L'attribution de qualités humaines aux chevaux peut causer des problèmes aux propriétaires, aux responsables des soins et aux dresseurs. Le dressage sera plus sûr et efficace si l'on comprend le mode de pensée du cheval.

Les chevaux sont des animaux sociaux qui vivent en troupeaux

Un cheval se sent à l'aise et en sécurité dans un troupeau. Le cheval alpha, ou dominant, est celui qui prend les décisions (le moment de boire, de s'abriter ou de se reposer), les dominés lui font confiance et le suivent. Le cheval alpha est souvent un animal plus vieux et dominant, qui a gagné le respect au sein du troupeau ou du groupe.
Pour être efficace, le dresseur doit jouer le rôle du cheval alpha et donc prendre les décisions. C'est le dresseur qui indique le chemin à parcourir, l'endroit où s'arrêter et pendant combien de temps, ainsi que l'allure à laquelle se déplacer. Cela demande beaucoup d'énergie et de planification. Pour s'assurer de garder le statut alpha, le dresseur doit dire au cheval ce qu'il doit faire, à partir du moment où il le fera sortir de la stalle. Le dresseur doit avoir un plan de leçon pour chaque étape, de l'allée à l'écurie aux figures équestres dans le manège circulaire, en passant par celles où le cheval est mené à l'enclos, puis monté.
Pour confirmer leur dominance, les chevaux alpha adoptent un comportement menaçant afin de pousser les autres à reculer. Nul n'a la permission de pénétrer dans son espace personnel sans être invité. Après son retrait, le dominé ouvre et ferme la gueule comme s'il mastiquait. Ce signe, fréquemment observé lors du dressage, indique qu'il reconnaît le cheval alpha. Le langage du corps est l'un des principaux moyens de communication des chevaux, et les dresseurs doivent agir de même. En guise d'exercice régulier, demander à son cheval de s'éloigner (vers l'arrière ou de côté) et de céder à une pression sur une partie de son corps. Les préposés aux soins qui reculent lorsqu'ils font trotter leur cheval à la longe ou dans l'allée de l'écurie ne savent pas qu'ils montrent au cheval que c'est lui le patron.
Il faut garder à l'esprit que le dressage est constant. L'irrégularité, c'est-à-dire être doux et permissif dans certains cas, mais le taper et le tirer brusquement lorsqu'il va trop loin à d'autres occasions, trouble le cheval et c'est simplement injuste pour lui
.

Les chevaux sont des proies et non des prédateurs

Les proies ont besoin d'être plus perspicaces que les prédateurs pour survivre. Lorsqu'un stimulus leur fait peur, ils s'enfuient et ne prennent pas le temps de se questionner. Cette réaction de peur et de fuite explique la soudaineté des réactions, à laquelle les cavaliers doivent s'habituer pour rester en selle lorsque leur monture prend peur. Comme le cheval alpha, les humains peuvent entraîner les chevaux à leur faire confiance si quelque chose les effraie et ainsi l'emporter sur la réaction de fuite. Par la répétition, les dresseurs peuvent désensibiliser les chevaux, de telle sorte qu'ils n'aient plus peur en présence d'un élément qui les effraie.
Les cavaliers sont souvent prompts à perdre patience lorsqu'un cheval semble avoir peur de fantômes imaginaires, mais ils doivent garder à l'esprit qu'un cheval perçoit beaucoup plus de choses que les humains ne le réalisent. Programmés pour être sur leurs gardes, les chevaux détectent les stimuli plus rapidement que les humains et ont un champ de vision plus large parce que leurs yeux sont situés de part et d'autre de la tête. Ils voient ce qui se trouve droit devant en tournant légèrement la tête de chaque côté. Leur large champ de vision leur permet de voir presque tout ce qui menace à côté et derrière eux. Les chevaux peuvent aussi entendre une plage de fréquences plus étendue que les humains et, à l'aide de leurs oreilles qui pivotent comme des antennes radars, localiser la source du son.
Si un cheval est pris au piège et ne peut trouver une façon de fuir ce qui l'effraie, il se battra. Imaginons un cheval tirer en arrière s'il est attaché ou que sa patte est enchevêtrée dans une clôture. Les dresseurs doivent toujours prévoir une sortie ou une porte ouverte. Lorsque le dresseur demande au cheval de se baisser avec la rêne intérieure, la rêne extérieure doit être relâchée. La liberté est une récompense. Comme le dit le dresseur bien connu Ray Hunt, « rendez difficile ce qui est mal et facile ce qui est bien ». Le dresseur devrait éviter de provoquer la peur. Les émotions et l'adrénaline ne favorisent pas l'apprentissage. Le cheval ne pense alors qu'à fuir la situation et ses mouvements deviennent rapides et anormaux, plutôt que doux et calmes.
On provoque la peur pendant le dressage seulement lorsqu'un cheval affiche un comportement vraiment agressif, comme ruer et mordre; le dresseur doit alors affirmer son statut de dominant. Si la réaction du cheval est positive, il doit recevoir une récompense. Il est important pour les professionnels du cheval de bien maîtriser ses émotions, de même que les moments et l'intensité de leurs signaux.

Les chevaux apprennent autrement que les humains

Le cerveau du cheval est structuré autrement que le cerveau humain, ce qui peut expliquer la frustration qu'éprouvent certaines personnes lorsqu'elles essaient d'appliquer la logique humaine lors du dressage.
Le cheval a un bien plus petit encéphale que l'humain, toute proportion gardée. L'encéphale de l'humain, en comparaison assez gros, est constitué en grande partie du cerveau, qui traite la pensée et contrôle la mémoire, la communication et l'association. Cependant, l'encéphale du cheval est principalement formé de la cervelle, la partie responsable de la coordination globale des muscles, de l'équilibre et des fonctions vitales et, croit-on, qui joue un rôle dans l'apprentissage de types de mouvements (1).
Au cours d'une séance de dressage, on ne peut attendre du cheval qu'il interprète et raisonne sur la base d'un savoir faire. Les chevaux apprennent par la répétition et les exercices, et en viennent à associer des signaux à des mouvements.
Dans le cerveau humain, une multitude de fibres nerveuses relient les deux hémisphères encéphaliques et communiquent entre eux. Auparavant, les chercheurs croyaient que l'encéphale du cheval contenait relativement peu de ces fibres nerveuses, ce qui laissait aussi croire que moins d'information était transférée d'un côté à l'autre (2). Cette hypothèse a été écartée (3). Toutefois, la nouvelle recherche n'explique pas les faits suivants :
Un cheval a soudainement peur d'un élément qu'il a croisé plusieurs fois dans la même direction lorsqu'on lui demande de se déplacer dans le sens inverse.
Lorsqu'un cheval a maîtrisé un virage à droite, hanches en dedans, le virage à gauche semble pour lui une toute nouvelle habileté.
Les chevaux doivent être dressés également des deux côtés du corps. Le dressage du second côté ne prend pas beaucoup moins de temps.
Avant de se dire « Mon cheval passe une mauvaise journée. », « Mon cheval est simplement têtu. » ou « Nos personnalités sont incompatibles. », se rappeler que les chevaux et les humains ne sont pas fabriqués dans le même moule.

Essayons de penser comme le cheval!

 

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